Arc I - Le retour de Rido et la Révolution Vampirique ! [Fermé]

-Merci pour les clefs.


Monta vers sa chambre.

-Nous y voilà.


ouvre la porte.

-Whaaa. La chambre est immense n'est pas.
-Oui.
-Je crois que je vais me reposer un peu.
-Et ne dors pas maintenant.


Kaito s'endormi.

Mais alors que Girah et Yuna venaient de se retrouver...


??? : -Hmm, on dirait qu'il y a quelqu'un. DOOM FIRE !


Deux boules de feu, semblant sorties de nulle part, fusèrent à toute allure, manquant de très peu l'homme et sa fille adoptive. La seule victime de cet assaut fût l'armoire où était cachée Yuna il y a quelques secondes, qui reçut les deux projectiles et explosa violemment. C'est alors qu'un homme apparut dans l'encadrement de l'unique porte de la chambre. Il avait des cheveux rouges en bataille, une trace de même couleur sur chaque joue, comme un indien, et était habillé d'une combinaison noire qui masquait le reste de son corps. Il avait une main ouverte devant lui, dans laquelle dansait une flamme pure.


-Je vous ai raté volontairement, si tu te pose la question. Es-tu le dénommé Girah ?
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Le gaz, de plusieurs couleurs, envahissait le château à grande vitesse. Seules subsistaient quelques poches d'air dans certaines pièces, dans lesquelles la plupart des occupants du bâtiment étaient réfugiés. Mais certains n'avaient pas eu la chance de trouver porte ouverte sur leur chemin.


-Uff... Où est... Uff... le laboratoire... ?


Luna faisait partie de ces personnes. Depuis une dizaine de minutes, moment où tout le monde avait quitté le salon, elle courait dans les couloirs pour échapper au gaz, cherchant le labo que Zeze leur avait indiqué (mais comme tous les autres, partie dans la mauvaise direction). Elle n'avait pas lâché la seringue d'antidote et la tenait toujours fermement en main, malgré l'épuisement qui commençait à la gagner. Soudain, elle écarquilla les yeux et se jeta violemment sur sa droite, à l'instant précis où une détonation de pistolet retentissait depuis la nappe de gaz derrière elle. La balle se planta dans le mur au fond du couloir. La petite fille s'étala au sol, n'ayant pas prévu comment se rattraper, mais n'ayant pas perdu de vue la précieuse seringue de verre, toujours serrée par sa main, et levée en l'air pour la protéger du choc avec le carrelage. Malgré la douleur de ses coudes et de ses genoux, et par l'action d'un formidable instinct de survie, Luna se releva immédiatement, grimaça et se tourna vers le gaz, qui avait mystérieusement cessé son avancée. La fumée verte semblait tout bonnement figée sur place, prise dans la pierre.


??? : -Tss. Manqué. Deux cibles localisées.


L'enfant sembla étonnée de cette voix inconnue. Elle repris sa respiration et lança à son interlocuteur invisible :


-Qui est là ?


Une forme émergea alors du brouillard. On reconnaissait l'homme habillé de rouge et de noir qui communiquait auparavant avec son chef. Il avait une peau excessivement pâle, qui contrastait avec des cheveux noirs et coiffés aussi droits et aussi secs que du béton. Ses yeux bleus cernés ne laissaient paraître aucune expression. Il avançait mécaniquement en faisant tourner une sorte de ventilateur devant lui pour éloigner la fumée. De son autre main, il tenait son masque à gaz. Son avancée était tellement mécanique qu'on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un automate.


-Cibles : 1 - Récupérer et détruire la seringue. 2 - Neutraliser l'enfant humain Luna, si possible sans la tuer. Cible 1 prioritaire sur Cible 2. Donne-moi cette seringue.


La concernée refusa d'un mouvement de tête, serrant contre elle ladite seringue.


-Je ne sais même pas qui vous êtes, hors de question que je vous donne l'antidote !


-Refus de la cible 2. Je prendrai de force la cible 1.


Le vampire de rouge et de noir détacha une partie de sa combinaison, dévoilant des habits de même couleur, mais surtout une armada de pistolets et de munitions agrafés sur son corps. Il détacha deux Luger et les pointa sur la "cible 2".


-Donne-moi cette seringue.

Ledit agresseur se laissa faire et agripper les bras par les deux clones. Mais soudain, ceux-ci explosèrent, s'enflammant et devenant instantanément de la cendre. L'homme haussa les épaules.


-Hé, ne sois pas si violent. Comme je t'ai dit, je visais volontairement à côté. Je ne suis pas de ceux qui attaquent dans le dos... contrairement à toi, j'imagine. Tu veux savoir mon nom ?


Il détacha alors la fermeture éclair de sa combinaison et lança celle-ci sur le côté. On le voyait désormais avec un kimono de combat rouge à ceinture noire, et on pouvait mieux détailler le reste de son corps, notamment un tatouage d'oiseau sur le dos de sa main droite. Ses dents de vampire étaient également visibles.


-Je suis un vampire. On m'appelle Seikatori, l'oiseau du feu sacré. Je maîtrise de nombreux arts martiaux et je possède la capacité de renaître de mes cendres si je viens à mourir, d'où mon surnom. Voilà ce que je dis à ceux qui veulent me connaître.


La flamme dans sa main disparut, et il la tendit pour pointer du doigt son interlocuteur.


-Maintenant, fais de même. Présente-toi et réponds à ma question.
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Chambre de Kasu. La jeune femme n'avait pas quitté le coma dans lequel elle était plongée depuis avoir accidentellement déchaîné ses pouvoirs magiques à une trop grande envergure, il y a peu. Alucard n'avait d'ailleurs pas quitté son ombre. Soudain, la porte s'ouvrit en grand et une violente rafale de vent traversa la pièce, envoyant valser les meubles et... pulvérisant le lit, Kasu, toujours évanouie, se retrouvant suspendue en l'air comme par une force invisible. Une épée, qui semblait elle aussi voler, était plaquée contre sa gorge.


??? : -Sors immédiatement de cette ombre, si tu veux qu'elle vive.
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Réceptionniste : -Bonjour. Que vaut votre visite dans mon hôtel ?


??? : -Nous avons vu deux humains rentrer dans ce bâtiment. Un homme avec un sac à dos accompagné d'une jeune fille. Vous êtes priés de nous indiquer le numéro de leur chambre sur le champ.


Réceptionniste : -Primo, je ne vois pas ce que vous leur voulez. Secundo  c'est une atteinte à la vie privée, et il est hors de question que je vous conduise à eux sans mandat. Tertio, je...


""PAN !""


??? : -Pas de temps à perdre. Ordres de Maître Rido. Regarde dans son ordi pour trouver le numéro.


??? : -C'est bon. 188, premier étage.


Les deux hommes habillés de noir se dirigèrent vers l'escalier, laissant à sa place le corps inerte du réceptionniste, et montèrent au premier étage. Les clients et le personnel s'écartaient d'effroi sur leur passage. Ils arrivèrent à la porte portant le numéro 188. Le premier des deux tourna la poignée, puis voyant la porte verrouillée, frappa violemment à celle-ci.


-Kaito Anuki, ici la milice de Hakahoru. Ouvrez cette porte immédiatement.
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Un couloir que le gaz n'avait pas encore atteint, à proximité de la cuisine principale du château. On pouvait voir, au sol, un coussin de velours rouge sur lequel était posée... une crêpe, recouverte de nutella. Plus loin dans le couloir, une deuxième... puis une troisième...


??? : -Bon sang, pourquoi c'est moi qui hérite de la mission la plus ridicule parmi nous tous ?!?!

Airi : - Kaito.
[
i]Ouvre les yeux[/i]

Kaito : -Je sais ces personnes ne sont pas venu pour faire ami ami.
Airi : Que fait-on ?


Regarde la fenêtre.


Kaito : -Je crois que j'ai une idée.
Ouvre le fenêtre et saute.
Airi : -Et maintenant qu'on est sorti par la fenêtre que fait-on ?
Air inquiet.
Kaito : -Déjà on a gagné un peu de temps. Mettons ces capes avec capuche pour passer inaperçu.
Met la cape.